Il fut un temps où j'avais mes habitudes au café du Phare à Tongres.
Je travaillais alors en Hollande et le café était juste à mi-route. Après presque un quart de siècle, j'y suis retourné. Rien n'y avait changé. Comme si tout y était resté en dehors du temps... Mêmes chopes en étain, mêmes tapis vieillots sur les tables... Les portraits des princes du carnaval s'étaient quelque peu renouvelés, au contraire des habitués, qui avaient quelque peu vieilli... |