Cette semaine, le regard de Kad Peskaour (Bretagne). peskaour.free.fr/jour.htm

Derrière le masque.
On se pare, on se maquille, on se voile, on se déguise.
Travailler le paraître. C'est le jeu d'une vie en société.
Et puis, il y a ces moments où, même derrière l'outrage ou l'extravagance,
fragile, on ne dissimule plus, on dépose les armes.
On est. Tout simplement. Le regard devient alors le reflet de notre vérité.

Présentation de l'auteur :

Le temps qui passe. Le temps après lequel je cours, le temps qui me rattrape.
L'impatience, l'attente, l'exactitude, la précipitation ....
Et puis il y a la photographie et ces moments furtifs capturés;
ils donnent l'illusion d'un temps maîtrisé et figé.
La photographie pour arrêter ce temps, pour me poser, pour regarder, observer.
Quotidiennement, en Bretagne, sans prétention.
Et m'apercevoir que ce monde est beau, que la vie est un cadeau fantastique, une chance,
malgré quelques griffures sur les murs peints ou certaines détresses affichées
dans les rues propres et entretenues d'une ville riche d'Europe de l'Ouest.