Cotentin (2/10) - Le chien de Prévert.
Les nuits de pleine lune, il paraît qu’on peut voir un homme qui parcourt la lande monté sur un grand cheval. Les femmes rêvent de le rencontrer. Elles sortent la nuit, s’éloignent des maisons. Elles s’enfoncent en suivant l’un des petits sentiers très étroits qui se perdent dans la lande. Elles rentrent au matin. Personne ne peut dire ce qu’elles ont fait. (in Claudie Gallay, Les déferlantes, 350-2008) Nous, c'était un gros chien noir qui nous attendait chaque matin à la sortie d’Auderville. Il nous suivait dans nos promenades sur la lande ou sur les falaises. Un chien facile, un compagnon de route agréable… J'ai appris plus tard que c'était le chien de Prévert, plus précisément le chien de la maison des jardins de Prévert. (à suivre…) |